samedi 5 mars 2011

Flashback partie 4

Du clair au sombre 

Chapitre 3

Partie 4

Vendredi 18 février 2011 – 10 h 25 – Los Angeles Californie – Rédaction du L.A Times


« Ho, non, ce n’est pas possible, c’est grave, c’est très grave…. »
Voilà ce que ce disait Melanie en regardant Mr Johnson, voilà plus de 5 minutes qu’il bafouillait, pour cause il essayait de parler ! Attention pas de crier, ou de hurler assez fort pour vous donnez l’envie de vous sauver du journal en courant. Non, non  il essayait  vraiment de parler ! Calmement, posément. !  La seule fois ou le rédacteur en chef avait essayé ce mode de communication avec elle c’était il y a 9 ans pour lui annoncer la mort de ses parents dans un terrible accident de voiture. A l’époque elle était injoignable au fin fond du désert Afgand. La nouvelle du décès était parvenue au journal et c’est Johnson qui avait hérité de la lourde tache de lui donner la nouvelle. 

Melanie était de plus en plus pale, « C’est au sujet de l’article chef ? ….. »

Johnson se frotta la nuque comme pour montrer ça gêne.
« Oui…. Nous aussi, nous avons perdu, toutes les vidéos…. Plus rien…. Elles étaient pourtant au coffre, mais elles ont toutes été effacées ! Ecran noir, comme les doubles que vous gardiez chez vous ! Nous avons pensez à une sorte de bombe magnétique, mais ça aurait bousillé tout notre informatique et même les TV de la rédac, ça ne peut pas être ça. Il n’y a plus que l’hypothèse du sabotage en interne mais… Le coupable ne va pas être facile à trouver. »

Durant quelque seconde Melanie sembla songeuse, après tout la situation était peut-être moins grave quelle le pensait.
« D’accord patron,  je prend un peu plus de risque, mais les photos et  les notes internes qui ordonnent l’enlèvement des suspects sont suffisantes à mon sens.  Les vidéos étaient du bonus, le publique allait être touché par le témoignage poignant de cette homme qui a été arraché à sa famille avant d’être torturé ou encore à celui de ce médecin qui à rédigé un ordre d’internement de complaisance. Mais les vrais preuves, ce sont les photos et les notes de service ».

Johnson ne répondait pas, il restait affalé sur sa chaise, se tenant la tête avec une de ses mains.
«  Bon dieu, mais qu’est ce qui ne va pas ? » ce dit Melanie de nouveau inquiète.
Johnson sans mot dire sorti un boiter, il était  plat et noir. Le rédacteur en chef n’eu même pas à chercher ses mots. La journaliste réagit instantanément. Elle se leva de sa chaise et s’écria :
« Ce n’est pas possible patron ! Il n’y a pas de copie ! Je suis en possession du seul et unique exemplaire ! »
« Alors… vous savez ce que c’est Mel ? » dit Johnson d’une voix étouffé.
Melanie se décomposa littéralement :
« Oui… » Répondit elle en essayant de contenir les larmes qui sortaient de ses yeux vert.
La journaliste retomba lourdement sur sa chaise.
« Qu’est-ce que ce pourrait être d’autre  qu’une vidéo de moi avec miss Gladys Bell ! »

Melanie se mit à pleurer à chaude larme, aussi loin qu’elle se souvienne jamais elle ne c’était laissé allez de cette façon devant qui que ce soit ! Et là ! Devant son patron ! Mais Gladys…. Elle ne s’y attendait pas ! Jamais elle n’avait été aussi blessée et humiliée de toute son existence.
Ecumante de rage, elle se leva, s’empara du boîtier resté sur le bureau de Johnson et le lança de toutes ces forces contre le mur. Après cela elle se tourna en direction de son patron et le fixa. Les larmes avait fait couler son maquillage qui laissait de longues marques noirs autour de ses yeux brillant comme deux émeraudes.
 « J’ose espérer que vous allez prendre ma défense ! Nous somme à Los Angeles ici ! Pas au fin fond du Texas ou de l’Arkansas ! Nous somme un journal, nous sommes des communiquant, nous avons même un service marketing ! Rien de plus facile que de présenter mon homosexualité comme quelque chose de sympathique et de moderne ! »

Le pauvre Johnson était tétanisé au fond de son siège, sa subalterne  lui jetait un regard assez noir et haineux pour le maudire lui et sa descendance sur sept générations.  C’est avec une réelle crainte qu’il prit dans sa main un petit paquet de feuille posé sur son bureau.
« Qu’est ce que c’est !!!!!!! Qu’est ce que c’est encore !!!!!! » Hurla Melanie au point d’érailler sa voix.
Johnson prit son courage à deux mains et se lança :
« C’est le contrat par lequel vous  vendez les droits de cette vidéo à Partie Fine Production pour un montant de 30 000 dollar ! La société à donc tout droit d’exploitation et de diffusion de ces images ! »
La journaliste était sur le point d’exploser !
« Attendez Mel, je n’ai pas fini ! Gladys, prétend  vous l’avez drogué avant de tourner la vidéo et que ce que l’on voit sur le film est purement et simplement un viol ! Elle prétend également que vous avez imité sa signature sur le contrat ! Elle vous attaque en justice ! »

C’est un cri d’agonie qui traversa toute la rédaction, le cri d’une femme que l’on éventre, le cri d’une enfant qui vient d’apprendre la mort de toute sa famille, un cri tellement chargé de haine et de désespoir que vous ne pouvez l’entendre sans comprendre que le pire vient de se produire, sans comprendre que votre journée va être placée sous le sceau du traumatisme et de la tristesse.
Alerté par le hurlement miss Stample la secrétaire de Johnson entra en trombe dans le bureau. La pauvre Melanie était accoudé à un mur, en larme, elle ne tenait même plus debout ! Elle avait posé un genou à terre.
La secrétaire se précipita sur la journaliste, la prit dans ces bras et l’aida à se redresser ! « Calmez –vous Melanie, calmez-vous. » dit elle d’un ton apaisant.

Tout en gardant la pauvrette dans ses bras, miss Stample tourna la tête en direction de Johnson et lui lança un regard lourd de reproche.
« Qu’est ce que vous lui avez-fait ? »
Johnson en eu le souffle coupé !
«  Quoi ! Non mais ça ne va pas !  Je ne l’ai pas touché ! »
« Hum, c’est ce que vous dites tous ! Monstre ! » lui répondit miss Stample

Johnson vit rouge :
« C’est quoi votre problème à  vous toutes, les putains de bonne femmes ? Je vous dis que je ne l’ai pas touché ! »
Miss Stample allait répondre mais Melanie la retint..
« Il n’a rien fait Miss Stample, c’est juste que je ne vais pas bien. Je viens d’apprendre que ma carrière est finie. »

La secrétaire prit la journaliste par les épaules et l’aida à s’asseoir.
« Allons Melanie, voilà 15 ans que vous travaillez dans ce journal, pourquoi votre carrière s’arrêterait-elle ainsi ? Il ne faut pas vous mettre dans des états pareils ! »
A ces paroles, le climat s’apaisât, Melanie sécha ses larmes pendant que Johnson se calmait en faisant les cents pas jusqu'à ce que la journaliste reprenne la parole.
« Je ne suis pas une star, je ne suis pas une célébrité, je suis complètement inconnu. Combien de personnes dans le monde savent que Melanie Winter est une journaliste qui écrit des articles exclusivement pour le L.A TIMES ? Une cinquantaine au maximum. Comment se-fait-il qu’une société spécialisé dans la production de film pornographique prenne le risque de me voler cette cassette et d’imiter ma signature ainsi que celle de Gladys ? Et je ne parle même pas des 30 000 dollars qu’ils vont devoir me verser ! »

Johnson se rassit derrière son bureau.
« Il est évident que le FBI est derrière tout cela. Partie Fine Production est une société qui est sous les feux de rampe. Leurs vidéo pénètrent dans tous les foyers, nombres de couples américains bien sous tous rapport prétende avoir retrouvé une libido grâce au visionnage de leur films ! Il n’y a pas un journal populaire, pas une émission de variété ou même de reportage qui ne parle pas du phénomène Partie Fine Production. Si la société est mêlée à une affaire de faux contrats et de viol tous les journaux et toutes le TV du pays vont relayer l’information, chacune des personnes liées de près ou de loin à l’affaire va être surmédiatisé. Vous connaissez aussi bien que moi la presse généraliste Mel, il faut faire des personnages simples et caricaturaux. Donc vous, vous serrez la journaliste violeuse ! »

Johnson poussa un soupir puis continua de parler !
« Cette vidéo va vous discréditer ! Si on ajoute à cela la disparition d’une partie des preuves confirmant  la véracité de votre article… Laissez tomber Mélanie. Laissez-moi tous les documents, toutes les photos, je vais les faires apporter au FBI avec ma promesse de ne jamais ébruiter cette affaire et je peux vous garantir que la fameuse vidéo ainsi que la plainte de miss Bell vont s’évaporer dans les heures qui suivent. »

Melanie terminait d’essuyer son visage.  Elle redressa la tête et regarda Johnson bien dans les yeux.
« Non, ce n’est pas comme cela que j’en suis arrivé là, je n’ai jamais renoncé, j’ai toujours écrit la vérité et elle a toujours été publié. Je ne renoncerais pas ! Quoi qu’il m’en coute. Publiez l’article. »

Johnson poussa comme une sorte de grognement à peine audible :
« On ne me laissera pas faire Mel ! Si les vidéos n’avaient pas été effacées peut-être… Et encore…. Les actionnaires ne permettront pas ça ! La riposte  sera trop cinglante. Vous imaginer les titres de tous nos concurrents ? L.A Times une stagiaire violée par une journaliste : La sexe tape bientôt en vente ! »
Le trait de la journaliste portait encore les marques de la peine et du chagrin, pourtant c’est à nouveau la détermination qui se lisait sur son visage, elle défia Johnson du regard et dit :
« Je suis salarié du L.A Times mais je n’ai pas de clause d’exclusivité. Si vous ne voulez pas publier, je donne l’article à un autre journal ! »

Johnson soupira et repris la parole :
« Si vous voulez faire publier cette article dans un journal à grand tirage, il vous faudra plus d’éléments ! La pression est trop forte pour le L.A Times et elle le sera pour les autres quotidiens aussi. »
Johnson prit une profonde inspiration, il regarda Melanie qui continuait de le toiser avec son air défiant. Voyant qu’elle refusait toujours la renonciation il continua :
« Qui a put effacer les enregistrements ? Qui à pu faire une copie du disque ou ce trouvait vos ébats ? Il faut aussi que vous prouviez que les allégations de Miss Bell sont fausses, il faut que vous prouviez le lien entre le FBI et Partie Fine production ! Il y a peut être une personne capable de vous aider, mais je n’en ai pas la certitude.  A Arkham se trouve un homme du nom de Daniel Slansky. C’est un individu un peu étrange, mais qui peut se révéler être une source d’information précieuse. Neuf fois sur dix, ils donnent des pistes qui ne mènent  à rien. Mais parfois, il vous donne une information de premier ordre, celle que personne n’aurait trouvée sans ses indications.  Allez le voir Mel. Vous voulez publier la vérité sur les méthodes du FBI, alors vous devez trouver la vérité sur Partie Fine Production ! Ils ont une vidéo de vous, vous devez trouver un moyen de pression contre eux ! »

Melanie se leva de sa chaise avec une vitesse fulgurante !
« Très bien boss, Prenez moi un rendez-vous avec ce Slansky et appelez moi pour me communiquer la date et l’heure. Moi je vais réserver un billet d’avion pour Arkham. »
Sur ces paroles, la journaliste quitta le bureau sans ajouter un mot de plus.
Miss Stample regarda la jeune femme quitter la pièce puis se tourna vers Johnson d’un air interrogateur.

La réponse à ces questions silencieuses lui fut vite donné.
« Quoi ? Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? pffff….. Quelle chieuse ! »

La suite prochainement dans la partie 5 (oui finalement le chapitre 3 aura (une très courte) 5ème partie.

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