samedi 19 mars 2011

Mont De Piété

Du clair au sombre

Chapitre 4

Mont de Piété

On entendait que de sinistres grincements, similaires à ceux qui résonnent dans un sous marin. Melanie recroquevillée sur un siège à demie délabré se servait de l’application lampe de poche de son smartphone pour faire un peu de lumière. En effet, voilà bien dix minutes que le train était partit et pas un seul arrêt. 

Seulement un long et obscur tunnel qui n’en finissait pas. « Comment cette carcasse peut rouler ? » pensa Melanie. Il fallait qu’elle se pose ce genre de question, qu’elle s’occupe l’esprit pour ne pas penser à ce froid surnaturel, pour ne pas laisser l’angoisse de l’obscurité la gagner. Quoi qu’il en soit, à peine se fut-elle plongée dans cette réflexion que le train freina et stoppa. Les portes s’ouvrirent automatiquement à l’ instant où la machine s’était arrêtée.  
« Enfin de la lumière »  ce dit la journaliste. 

Et pour cause, c’est bien dans une station de métro que la machine s’était arrêtée. Mais quelle station ! Cet endroit ressemblait à un souk ! Devant le mur faisant face à Melanie du sol jusqu’au plafond était empilé un Hamas de vieux postes de télévisions ou de radios, de telles antiquités qu’elles ne devaient plus fonctionner depuis des dizaines d’années ! Au  sol des tapis sur lesquels étaient  entassé tantôt des montres, Tantôt des collections de vieux livres ou magazines, Tantôt des bijoux… 

Un peu partout dans la pièce, des portes manteaux auxquels étaient suspendus toute sorte de vêtement allant du vieux jean usée des années 70  au smoking sortie de l’usine.
Enfin au centre de la station : Un homme  était assis en tailleur sur un tapis. Enroulé dans un imperméable noir, des lunettes de soleil lui recouvraient les yeux, ses longs cheveux de jais recouvraient tout son dos.
Melanie sortit du train et avança en direction de l’étrange personnage.  Elle s’arrêta juste devant lui et lui dit :
« Vous êtes Mont-de-Piété ? »

L’homme la fixa et répondit : « Lui-même pour vous servir madame. Que puis-je pour vous ? Chez Mont de Piété tout ce vend et tout s’achète ! Que cherchez vous ? La plus belle des robes de soirée ? Un bijoux original ? De l’uranium enrichi ? Mais non ! suis-je bête ! Madame veut l’ensemble de sous-vêtements qui va faire perdre la tête à Monsieur ! »

« Stop ! » lui dit la journaliste
« Je vais admettre que vous ne savez pas ce que j’ai à vous demander ! Je veux la clé des studio de Partie Fine Production, ceux qui se trouvent dans la ville d’Arkham ! »
Mont de Piété semblait songeur, impossible de percer son regard à travers ses lunettes noires, mais Melanie aurait donnée chère pour voir ses yeux !
Durant la réflexion de son interlocuteur la journaliste décida de scruter la pièce avec plus d’attention. De chaque coté de la station ne se trouvait ni d’escaliers ni couloirs, non seulement des murs sans la moindre porte sans la moindre issue.
« Mais comment sort-il d’ici ? » se demanda Melanie.

La journaliste fut tirée de ses pensées par la voix de Mont-De-Piété.
« La clé des studios D’Arkham ! Soit mais vous connaissez le principe n’est-ce pas ? Chez Mont-De-Piété tout s’achète, mais tout ce paye ! »
Mélanie ne dit pas un mot, elle fouilla d’une main dans la poche de son manteau, et en sortit une clé USB
« La clé des studios contre la clé du savoir » dit Melanie d’un ton solennelle en tendant l’objet à Mont De Piété
Ce dernier regarda la journaliste avec curiosité.

Melanie reprit la parole :
« Je vous propose le fruit de 15 ans du travail d’une des plus grande journaliste du pays ! Ce que vous voyez publier dans le L.A TIMES, ne représente pas le dixième du résultat de mes investigations. Grâce à mes fichiers, vous pourrez apprendre tous ce qui est à savoir sur les grands de notre pays, qui couche avec qui, qui est le fils illégitime de qui, qui à des accointances avec la mafia, qui est corrompu par qui. Avec cette clé vous entrez dans les secrets de notre classe dirigeante. »
Un sourire carnassier se dessina  sur le visage de Mont De Piété. Ce rictus lui donnais un air haineux et effrayant. Absorbée qu’elle était à décrypter les traits du visage de son interlocuteur, Melanie réalisa trop tard que l’homme venait de lui arracher la clé des mains.  Elle écarta donc ses doigts et tendis sa paume vide devant le visage de Mont De Piété.
Ce dernier Jeta un regard de dédain en direction de la femme et puis fouilla à son tour dans les poches de son imperméable.  Il commença par murmurer des paroles inaudible puis haussa la voix.
« Mais c’est pas vrai, qu’est ce que j’ai foutu de ce truc ? »

Il se leva et commença a fouillé dans les étales autour de lui :
« Mais fait chier bordel de merde, on m’a pas demandé ce machin depuis au moins 5 ans. Mais c’est pas possible, comment ils font les autres ? »

L’homme se redressa et fixa Melanie :
« C’est vrai merde quoi ! les autres commerçant, vous leur demandez une paire de baskets ou encore un tube de rouge à lèvres, allez dans le pire des cas une bouteille de Parfum, alors pourquoi vous venez me faire chier avec votre clé ! »
Les yeux de l’homme étaient exorbités, il ressemblait à ces psychopathes  prêt à tuer leur victime dans la scène final des slashers hollywoodiens !

Melanie eu un mouvement de recul.
« C’est toujours le vieux Mont De Piété qu’on vient faire enmerder quand on à besoins d’un collector ou d’un truc rare, d’un objet qui est perdu depuis des années. Salooooopeeee, »
En prononçant ces mots l’homme mettait des coups de pieds dans ces étalages.

La journalise décida de ne plus se laisser intimider, elle se tint droite comme un I et haussa la voix :
« Arrêtez ! »
Instantanément Mont De Piété cessa de bouger et de hurler.
Melanie avança vers lui d’un pas déterminé et tendit la main en sa direction.
« Si vous n’avez pas mon dû,  rendez moi ma clé USB » dit elle d’un ton froid et autoritaire.
Mont De Piété d’un air nonchalan se mit à scruter les alentours.

« Ha mais oui ! »
il trottinât gaiement en direction d’une valise qu’il se mit à fouiller avec entrain. Puis il se retourna en direction de Melanie.
« Voilà, je l’ai » Triompha Mont De Piété.
Il brandissait bien haut, un petit bijoux, une sorte de cube dorée incrustée de multiple pierres rouges et vertes.
Il lança l’objet en direction de la journaliste qui l’attrapa au vol. Puis elle prit un air boudeur et adressa un « Merci » à Mont De Piété.
« De rien madame » Lui répondit ce dernier, qui marqua une pose avant de reprendre la parole.
« Il me semble que cette clé n’est pas le seul objet que vous désiriez, n’est-ce pas ? Peut-être cherchez vous un objet que l’on vous à volé ? Ou encore quelque chose qui est appartenu à un proche ? »

Melanie sembla songeuse.
« Vous être vraiment capable de vendre n’importe quel objet ? »
« Oui madame, si vous mettez le prix je peux tout vendre ! »
« Mais vous êtes-qui exactement ? »

Au moment ou la journaliste posait sa question son attention fut happée par l’amas de télévisions entassées derrière son interlocuteur, elles étaient toutes entrains de s’allumer ! Elles fonctionnaient toutes !
En voyant le visage interrogateur de Melanie, Mont De Piété compris que quelque chose se passait derrière lui. Il se retourna et réalisa qu’un même visage était affiché sur tous les écrans situés au fond de la station.
C’était le visage d’un jeune asiatique.
« Kitchi ! » Murmura Melanie.

Les moniteurs émettaient une image, mais le son fonctionnait également ! La voix du garçon résonna dans toute la station.
« Melanie, il gagne du temps, il vous retient ici en attendant l’arrivée des chiens ! Fuyez ! Remonter dans le train ! »
Mont de Piété était fou de rage, il saisit un cendrier qui reposait sur un de ses étalages et le jeta à travers l’écran de l’une des télévisions.
« Kitichi petit salopard ! »
Le visage du « commerçant » était déformé par la haine et la colère, ces dents serrées, ses yeux exorbités lui donnait une apparence  monstrueuse.  
Quand il se tourna en direction de Melanie, cette dernière avait disparue dans le train dont les portes se refermaient.

Le bruit assourdissant du metro entrain de repartir suffisait à peine à couvrir les cris de rage de Mont De Piété.
Alors que ce dernier restait seul à éructer, il vit passer a une vitesse phénoménale  deux créatures monstrueuses. Les choses courrait le long de la voix et laissait derrière elle une fumée verte et une odeurs de souffre.
Un sourire sadique se dessina sur le visage de l’homme, il avait finalement retenu la journaliste assez longtemps.

A suivre dans le chapitre 5




Pour vous faire patienter jusqu'au prochain chapitre Partie Fine Production est heureuse de vous proposez un extrais de son book nommée du clair au sombre. Ce recueil comprendras des photos inédites des actrices qui ont fait le succès de notre compagnie.

Amicalement
Jordan Gostwood.

 Voici tika, une de nos dernière recrus qui apparaitra dans plusieurs de nos films à venir et dans notre recueil du clair au sombre.

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